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Autant vous prévenir, je risque de manquer quelque peu d’objectivité. Spyro, c’est un peu ma madeleine de Proust… Petite anecdote personnelle : étant en charge, à l’époque, de la rubrique « jeux vidéo » du journal de mon collège, mon premier article était consacré à la sortie du premier volet ! C’est donc avec un grand plaisir
Une trilogie
dépoussiérée…
J’ai encore du mal à admettre que les premiers jeux « playstation » puissent être considérés comme « retro », mais force est de constater qu’avec les nombreuses rééditions et la future sortie de la PS1 Mini, je dois me faire une raison… Je me rappelle encore, comme si c’était hier, de mes heures passées à cramer diverses créatures, traquant les trésors cachés dans le but de finir tous les niveaux à 100% !
Côté graphismes, la qualité est au rendez-vous. En effet, “l’avant-après” est juste frappant. J’avais ressorti ma première Playstation dans un élan de nostalgie il y a quelques temps, et je n’avais pas pu tenir la manette plus de 30 minutes (ça pique les yeux…). Mais là, mes mirettes me disent merci !
Mis à part quelques rares bugs graphiques (comme des effets de textures par exemple), le rendu est sublime. De chaque brin de la pelouse jusqu’au moindre élément des décors : tout est coloré et féerique à souhait !
La magie opère !
Malgré les défauts précédemment énoncés, on passe facilement outre. Le premier volet accuse certes quelques marques laissées par le temps, mais le deuxième et le troisième opus relèvent largement le niveau. Dans “Ripto’s Rage”, on retrouve de nouvelles fonctionnalités comme nager, grimper… et tous les défis additionnels proposés par les pnj rencontrés tout au long de l’aventure. Encore mieux dans “Year of Dragon”, où, non seulement nous pouvons jouer notre dragon préféré, mais aussi prendre le contrôle de temps à autre des personnages secondaires : de Sheila (le kangourou) jusqu’à Sparx (l’adorable libellule qui nous suit partout). Pour finir le premier (à 120%, pour les vrais qui sauront accéder au trésor de Gnasty Gnork), il vous faudra compter 12h de jeu. Je n’ai pas encore fini les deux derniers, mais étant plus riches vous pouvez, je pense, aisément rajouter une bonne trentaine d’heures de jeu en plus. Pour 40 euros, le rapport qualité-quantité / prix vaut vraiment le détour.
Avec Spyro Reignited Trilogy, j’ai le plaisir de retrouver la féerie du jeu de mon enfance et mon adolescence.
Toutes les sensations et le plaisir que j’ai ressenti à l’époque, derrière ma manette, sont au rendez-vous. Entre animations dynamiques et décors sublimés, les petits comme les plus grands “enfants” y trouveront leur compte
un nouveau souffle, mais qui sent encore la naphtaline !
J’aurais tellement aimé vous dire que la réédition de cette trilogie est parfaite… Mais objectivement je ne peux pas. Côté gameplay, le meilleur a été conservé, mais aussi le pire. Mais est-ce vraiment préjudiciable ? En effet, des défauts il y en a… mais ils sont tout bonnement les mêmes que ceux des jeux de base et sont (malheureusement) communs à la plupart des jeux de plateforme sortis à l’époque. On le ressent plus particulièrement sur le premier épisode de la trilogie, avec des niveaux moins riches et plus linéaires.
En revanche, certains défauts auraient eu le mérite d’être corrigés, et je pense tout particulièrement à la gestion de la caméra. Le jeu a beau nous offrir la possibilité de passer de mode passif (le joueur doit lui-même gérer la dite caméra lors de ses actions) en mode actif (la caméra suit le mouvement de vos déplacements automatiquement) : cette foutue caméra m’aura rendue folle bien des fois !